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24/02/2020

Les objets connectés de bien-être et de loisirs

Les objets de bien-être et de loisirs proposent un suivi de l’activité physique, du poids, du sommeil, etc. Ce sont des outils de motivation ou de suivi des habitudes de vie. Ils sont différents des "dispositifs médicaux connectés" qui enregistrent des données biologiques dans le cadre du suivi d’une maladie chronique.

Les objets connectés et les applications mobiles destinés à adopter une meilleure hygiène de vie et protéger sa santé sont populaires. En France, des centaines de milliers de personnes ont déjà téléchargé une application de ce type ou acheté un objet connecté, en particulier un bracelet de suivi de l’activité physique ou un pèse-personne connecté pour suivre son poids.

Ces utilisateurs sont en général des personnes friandes de nouveautés technologiques, sportives, plutôt jeunes ou qui ont un objectif bien défini, par exemple perdre du poids.

Qu'est-ce qu'un objet connecté "de bien-être et de loisirs" ?

Les objets connectés dits "de bien-être et de loisirs" sont destinés à améliorer l’hygiène de vie en vue de prévenir certains problèmes de santé (surpoids, obésité et diabète de type 2, maladies cardiovasculaires liées à la sédentarité, par exemple). Ce sont par exemple des montres ou des bracelets conçus pour mesurer le degré d’activité physique tout au long de la journée ; des pèse-personnes connectés (puisque ça influence l’hygiène de vie) ; ainsi que les oreillers connectés ou les applications pour surveiller son sommeil ; ou encore les applications qui transforment les smartphones en podomètre, etc.

Ce type d’objet connecté peut être utile aux personnes qui ont un objectif précis et suffisamment de discipline pour maintenir une activité physique régulière et s’astreindre à analyser les données enregistrées sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Qu’appelle-t-on "quantified self" ?

De nombreux objets connectés ont pour objectif d’enregistrer diverses données de santé personnelles en vue de comparaisons dans le temps, pour atteindre un objectif particulier (par exemple, les 10 000 pas par jour recommandés par les autorités de santé), ou pour partager avec leur médecin ou des amis (pour un défi, par exemple). Cette nouvelle pratique consistant à enregistrer et analyser ses données physiologiques personnelles avec les objets connectés est appelée "quantified self" ("mesure de soi").

Prévention et hygiène de vie : un fort taux d'abandon

Selon une étude australienne menée en 2016 par le cabinet Gartner, dans plus de 30 % des cas, les objets connectés de type "bien-être" sont abandonnés après deux semaines (80 % des cas après 6 mois). Devenir adepte du "quantified self" demande un goût des chiffres et une discipline quotidienne. Il arrive fréquemment que les utilisateurs soient démotivés par le temps nécessaire pour collecter leurs données ou par des résultats décevants en terme de changement de comportement.

De fait, après un vif engouement, les ventes de bracelets connectés sont en forte baisse aujourd’hui. Celles de montres se maintiennent du fait de leur polyvalence.

 

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Pour aller plus loin, téléchargez notre dépliant Santé et objets connectés" dans notre catalogue.

 

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